Michelin


En 1916, la première piste cimentée pour l'aviation est montée à Clermont-Ferrand ; elle sert au décollage par tous les temps des avions Breguet-Michelin produits pour la guerre dans les usines Michelin.
La production sera de 57 avions en 1915, 141 en 1916, 264 en 1917 et 1422 en 1918. Michelin sortira ainsi de ses usines près de 3 000 avions pour l'armée française, après avoir contribué par ses concours d'atterrissage à former d'excellents pilotes. Les 100 premiers exemplaires produits furent offerts à la France et les suivants vendus à prix coûtant.








Citroën

Citroën a suivi une voie de reconversion similaire à celle de Renault mais d’une importance plus faible.







Poulain

Fondée en 1848 par Victor Auguste Poulain, l’entreprise s’est démarquée notamment grâce à ses campagnes publicitaires très présentes dans le paysage publicitaire français. C’est d’ailleurs l’une des rares entreprises de son secteur à maintenir sa stratégie publicitaire pendant la guerre. En 1918, après le décès de son créateur, l’entreprise continue de se développer en améliorant ses recettes tout en gardant l’esprit du chocolatier.


















Appert

L’entreprise qui tient son nom de Nicolas Appert, inventeur de la conserve, a connu une forte croissance lors de la Première Guerre. En effet, ayant compris l’utilité d’un tel conditionnement, l’État a aidé à son développement et a incité les familles a envoyer des conserves dans les colis destinés aux soldats, ce qui fut l’occasion pour beaucoup de français de tester la conserve. Ainsi, la conserve est passée de simple bien de consommation à lien emblématique avec les terroirs français.







La Papeterie Darblay


La papeterie des Darblay à Essonnes au sud de Paris compte 25 machines à papier produisant plus de 50 000 tonnes annuelles. Elle se veut la plus grande d’Europe. De plus elle cache une forêt de multiples petits producteurs. Enfin l’entreprise possède des usines éparpillées dans la plupart des départements, dont émergent cependant la région parisienne, les Alpes, les Vosges et le Nord.








Le Petit Parisien

Début 1914, un nouveau rédacteur en chef est nommé : Élie-Joseph Bois. Il accorde plus d’importance à des rubriques comme le sport, l’actualité internationale, le cinéma et la littérature. Durant la Grande Guerre, la société du journal crée Le Poilu du Petit Parisien, composé de petites histoires amusantes, de nouvelles. Fin 1916, le tirage du journal atteint les 2 millions d’exemplaires. Le lendemain de la Victoire, le tirage du journal dépasse les 3 millions d’exemplaires.  







La banque de France


La Banque de France a aidé l’État a rechercher des emprunts extérieurs et à trouver des financements auprès des habitants, notamment grâce à la collecte de l’or des particuliers annoncée avec des affiches publicitaires, qui rapprochaient le fait de donner son or à un acte patriotique.



L’évocation des banques dans la guerre 1914/1918 renvoie souvent aux grands emprunts de la France. Les établissements bancaires ont dû faire face à de nombreuses destructions et/ou de réquisitions d’agences. L’organisation du système financier français a été très marqué lors de la Grande Guerre . La France, pensant que la guerre allait durer peu de temps a sous-estimé les besoins financiers nécessaires pour la guerre, et la banque de France a très vite dû emprunter aux autres puissances économiques. Elles vont aussi demander à leurs clients de verser leur or contre des billets de banques ou des titres d’emprunts, qui sont cependant susceptible de dévaluer, ce qui permet de reconstituer en grande partie l’économie du pays.




La guerre a alors bousculé le monde économique en instaurant les mouvements d’inflations, quasi absents depuis cent ans. Les banques vont alors se développer : par leur présence et par la recherche de nouveaux clients. Il y a une forte concurrence entre : Crédit Lyonnais , Société Générale, Comptoir d’escompte de Paris … Elles figuraient comme les plus grandes, les plus puissantes et surtout les plus « liquides » de la planète. Mais il existe aussi des banques régionales telles que le Crédit du nord. Le développement de ces banques a mené à deux mesures en fin de guerre. En 1917, les Banques Populaires sont pourvues d’un cadre légal et en 1918, les chèques postaux sont crées.