Les femmes sont devenues les bras de l’économie.



" On est plus de 400 000 à travailler dans les usines de guerres. On les surnomme même les « munitionettes ». Cependant les autres industriels exercent une telle pression à leurs ouvriers que ces derniers commencent à sentir une certaine injustice se créer. On nous impose des semaines de 60 à 70 heures de travail. Et cela, dans des conditions exécrables ! Les salaires n’augmentent pas assez rapidement par rapport à l’inflation des produits de base. On voit valser sur les étiquettes les prix, allant toujours plus haut. Le gouvernement nous impose désormais de vivre à l’heure d’été, toutes économies sont bonnes à prendre dites-moi. Le charbon se fait encore plus rare, le prix a atteint des summums. On peine à chauffer la maison, et l’hiver est su froid ! La tuberculose fait rage et on manque de vivres… Désormais c’est le lait, les œufs, le sucre mais aussi la viande qui sont rationnés ! "