L’utilisation massive de l’intelligence artificielle nécessité une forte consommation d’énergie, entraînant une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation d’eau et de l’épuisement des ressources minérales comme les terres rares. En effet, une étude réalisée en janvier 2025 montre que les data centers qui hébergent ces I.A., consomment 4600 fois plus d’énergie que ceux qui hébergent des moteurs de recherche comme Google. D’autres études montrent que si nous continuons à nous en servir aussi fréquemment, la quantité d’eau nécessaire au fonctionnement des datas centers est estimée entre 4.2 et 6.6 milliard de mètres cubes d’eau, ce qui équivoquerait environ à la consommation annuelle d’eau de la moitié du Royaume-Uni en un an. Ces consommations excessives d’énergie sont notamment dues au fait que de plus en plus d’utilisateurs se servent de l’I.A. plusieurs fois par jour.

Pour contrer cette consommation excessive, des solutions sont cherchées. Par exemple, le projet Itrium 1 de Totalinux à Jouy-en-Joses dans les Yvelines vise à refroidir ces datas centers en les immergeant dans une huile non conductrice d’électricité qui ne produit aucun bruit, aucune émission de CO2 et aucun gaz à effet de serre.

Cependant, le secrétaire général de Data For Good, Lou Welgryn déclare qu’il est essentiel de s’interroger sur l’usage final cash technologies. Autrement dit, il vaut mieux se demander si la requête que l’on demande à l’I.A. est réellement nécessaire et si on ne peut pas la réaliser nous même.