L’intelligence artificielle est aussi utilisée par les élèves et les étudiants, notamment dans les écoles de design. Dans l’École nationale supérieure de création industrielle de Paris, une classe d’une quinzaine d’élèves entame une formation sur les usages de l’intelligence artificielle générative en design avec le formateur et designer Étienne Mineur. Pendant cette formation, les étudiants apprennent à utiliser des I.A. comme ChatGPT, Midjourney, DALL-E, Stable Diffusionou encore Lensa. Toujours dans les écoles d’art et de design, les étudiants se servent de l’I.A. pour réaliser des brouillons ce qui leur permet de rendre des travaux plus précis, et ainsi gagner plus de temps lors de la conception de leurs travaux.

De plus, elle peut être utilisée par les enseignants pour la préparation de leurs cours ou encore pour l’aide à l’évaluation. Dans le milieu scolaire, les agents de l’administration s’en servent également mais seulement s’ils en maîtrisent les usages et les enjeux. L’école doit aussi donner les clés aux enfants pour qu’ils puissent comprendre et bien utiliser cet outil très facilement mis à leur disposition. Dans le cadre du lycée Rémi Belleau, une classe I.A. a aussi vu le jour pour former les lycéens à l’utilisation de l’intelligence artificielle et leur apprendre à s’en servir à bon escient.

Malgré toutes ces précautions, les effets de l’I.A. sur les élèves n’est pas toujours positif. En effet, on observe chez plusieurs collégiens et lycéens une baisse de la concentration, de l’efficacité des apprentissages, des compétences langagières et logico-mathématiques dus au faite qu’ils utilisent de plus en plus ce nouvel outil mis à leur disposition. Mais aussi, la hausse des violences physiques et verbales et même des clichés sexistes malgré tous les discours moraux injectés par le corps enseignants.