Observer L'univers

Les avancées technologiques :

L’observation des étoiles à la préhistoire :
Des paléontologues ont découvert des vestiges pouvant prouver que depuis la préhistoire l’Homme s’intéresse au cosmos. Des paléontologues ont aussi trouvé un os sur lequel étaient gravés des indications qui forment un calendrier lunaire, cet os est daté d’environ 32 000 ans. Des scientifiques ont découvert des fresques datant d’environ 17 000 ans dans la grotte de Lascaux. Ces gravures marqueraient les saisons de chasses et de migrations selon les solstices.

Le cercle de Goseck tracé il y a plus de 7 000 ans a été découvert en Allemagne, il est le plus vieil observatoire solaire connu, ce cercle était un calendrier qui utilisait les solstices d’hiver et d’été pour que les agriculteurs puissent se situer dans le temps. Ce cercle est formé de talus qui, autrefois, étaient surmontés de rondins de bois.

Des archéologues étudient des vestiges néolithiques tels que des cercles mégalithiques. Les cercles mégalithiques les plus connus sont Nabta Playa et Stonehenge.

Stonehenge est une structure mégalithique située en Angleterre datée d’environ 4 000 ans et classée dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. Des archéologues ont trouvé des tombes à incinération mais aussi des disques d’ambre basaltes, des haches de combat espagnoles, de l’or irlandais et des armes mycéniennes. Les archéologues ont déduit de ces vestiges que Stonehenge était une plaque tournante du commerce durant l’Age de bronze car de l’étain a aussi été retrouvé sur le site. Stonehenge aurait également été un centre de rencontre communautaire car des archéologues ont trouvé 80 000 ossements d’animaux repartis sur le site de Stonehenge. A l’époque, lorsqu’on se plaçait au milieu de ce cercle mégalithique, on pouvait se rendre compte que le soleil se levait au niveau d’un menhir lors du solstice d’été et du solstice d’hiver. Le solstice d’été est le jour où l’on voit le plus longtemps le soleil de l’année et le solstice d’hiver est le jour où l’on voit le moins longtemps le soleil de l’année.


La volonté de comprendre le cosmos :

Depuis maintenant quelques siècles, l’Homme ne se contente plus d’observer l’espace à vue d’oeil mais il veut le voir de plus près et il veut observer plus loin.
Le premier télescope a été créé en 1586 par l’opticien hollandais Giambattista della Porta. En 1609, Galilée s’inspire de ses travaux et invente la lunette de Galilée permettant de grossir jusqu’à trente fois, Il a conçu cette lunette avec une lentille convergente situé sur le côté pointé vers le ciel qui permet de rassembler les faisceaux lumineux sur la lentille divergente qui a pour rôle de retourner l’image et la mettre dans le bon sens pour que l’œil la perçoive droite. Cette fonction démarque la lunette de Galilée de la lunette astronomique car cette dernière ne permettait de voir l’image qu’à l’envers. Cette lunette a notamment permis à Galilée de découvrir des satellites de Jupiter aujourd’hui nommés « Satellites Galiléens » et de voir les cratères de la Lune.
Galilée a aussi conçu une deuxième lunette qui permet d’observer le Soleil sans crainte de conséquences néfastes pour les yeux : c’est un hélioscope.



Au cours du XVIII siècle, les astronomes conçoivent des télescopes de plus en plus gros afin d’observer toujours plus loin dans l’espace. L’astronome allemand William Herschel a découvert la planète Uranus en 1871 avec un télescope qui fut le plus gros du monde jusqu’en 1845.

Durant le XX siècle, les américains ont décidé de construire l’observatoire du Mont Wilson, cet observatoire est connu pour avoir servi aux travaux de Edwin Hubble et d’Albert Einstein.

La mise en service de l’observatoire du Mont Palomar et de son télescope de 5m en 1949 a énormément aidé la recherche. Aujourd’hui, c’est le télescope Fast, en Chine, qui détient la palme du plus gros miroir en activité.


L’une des dernières grandes innovations technologiques en matière d’observation spatiale est le télescope Hubble. Ce télescope tient son nom de l’astronome Edwin Hubble. Opérationnel depuis 1990, le télescope Hubble , qui est un télescope spatiale développé par la NASA avec une aide de l’Agence Spatiale Européenne se distingue grâce à son miroir de 2,4m de diamètre qui lui permet de capter des images avec une résolution élevée. De plus, l’absence des contraintes liées à l’atmosphère terrestre lui permet d’être plus performant que les instruments terrestres notamment sur le fait qu’il peut, grâce a des imageurs et des spectroscopes des longueurs d’ondes de l’infrarouge et des longueurs d’ondes proche de l’ultraviolet. Le télescope Hubble a permis de réaliser de grandes avancées astrophysiques comme par exemple la mesure de l’expansion de l’univers.



Cependant, ce télescope a failli ne pas voir le jour ! En effet, son développement a commencé dans les années 1970 mais des problèmes financiers, des problèmes techniques et l’anéantissement de la navette spatiale Challenger, 73 secondes après son lancement, qui a provoqué la mort de 7 astronautes, repoussent son achèvement jusqu’en 1990. Mais, , comme un problème n’arrive jamais seul, une défaillance grave dans le système optique a été détectée peu après son lancement, lorsque le télescope a atteint son orbite basse à 600km au dessus de la Terre. Ainsi, des missions de maintenance ont été entreprises : une en 1993 pour régler le problème du système optique, et plusieurs autres en 1997, 1999, 2002 et 2009 pour mettre à niveau les instruments dépassés ou obsolètes. Le télescope Hubble doit être fonctionnel jusqu’en 2019 pour ensuite être remplacé par le télescope spatial James-Webb, plus performant que son prédécesseur.