12/04/2023

Mercredi 12 avril 2023

drapeau anglais

Chat GPT

Chat GPT a été créé par OpenAI et est sorti fin 2022. Le code étant opaque, il est difficile de savoir d’où ce robot tient tout son savoir. Nous ne pouvons que supposer que ces données aient été volées. En effet, la connaissance de Chat GPT vient sûrement de réseaux sociaux tels que Twitter, LinkedIn, Reddit ou encore Github, et sont prises sans soucis de copyright. Lors de sa conception, Chat GPT a été sous supervision humaine afin de le rendre plus humain dans ses paroles. Malgré ça, Chat GPT n’a pas passé avec succès le Test de Turing. En effet, le but de ce test est de mettre un évaluateur face à un robot et un autre humain, à l’aveugle. Si l’évaluateur ne sait pas les identifier ou se trompe, le test est passé avec succès pour la machine. Ici, Chat GPT ne réagira jamais aux émotions et ne fera pas semblant d’avoir une personnalité. Chat GPT est une intelligence artificielle fonctionnelle et elle compte bien le montrer. C’est malgré tout un avantage car elle ne cherche pas à duper son utilisateur ou à créer ce lien malsain comme le fait l’application Replika. Le chatbot d'OpenAI ne reste donc pas infaillible, notamment à cause de sa base de données, forcément limitée, ainsi que ses sources. Qui plus est, si un milliard de contenu sur le même sujet est créé, des millions passeront le filtre créé par OpenAI pour empêcher son chatbot d’avoir des opinions.

Et l'avenir ?

Des points de vue plutôt différents...

Les progrès de la technologie et ses conséquences pour l’être humain :

Les nouvelles technologies et nouveaux mécanismes permettent à l’être humain de retrouver des aptitudes perdues par les prothèses bioniques par exemple. Dans cette même idée, nous pouvons imaginer que ces technologies pourraient créer une « augmentation » de l’être humain. Ces derniers pourront être, en effet, dotés de capacités supplémentaires qu’ils n’ont pas naturellement telles qu’une force surhumaine grâce à un bras mécanique ou encore la capacité de vivre sans respirer grâce aux nano particules d’oxygène. Ces progrès majeurs sont permis par le développement des NBIC : les Nanotechnologies, les Biotechnologies, l’Informatique et les sciences Cognitives, quatre domaines interconnectés et qui s’améliorent entre eux.

Vers un avenir prometteur ?

Cette « amélioration » de l’être humain par la technologie est profondément défendue par les Transhumanistes qui souhaitent ce dépassement des limites de l’humain. Au delà de la connotation super héroïque que renvoie ce point de vue, ce dernier idéalise la technologie comme sauveuse de notre monde (dégâts climatiques/sismiques…). Certains d’entre eux, les Singularistes, sont convaincus que les technologies dépasseront l’être humain, c’est ce que nous nommons la « singularité technologique ». Cette dernière suppose notamment qu’il serait possible de télécharger notre esprit sur un disque dur et abandonner notre forme humaine pour privilégier l’immortalité de celle robotique. Le principal reste avant tout que les technologies soutiennent le progrès social. Dans ce schéma, les Techno-Progressistes veulent maintenir cette distinction entre le robot et la personne, le robot étant à leur service.

Vers un avenir déshumanisé ?

Cette forme d’Eugénisme qui cherche à améliorer les humains par la génétique, interroge également sur le développement de la société. Alors que les emplois sont remplacés par des machines, ici la société se retrouverait totalement divisée. Il est facile d’imaginer que les riches bénéficieraient de tous ces progrès au contraire des pauvres qui resteraient de « simples humains ». De l’autre coté, nous retrouverions ceux qui resteront délibérément humains, les « Chimpanzés du futur» qui, en tant que « sous espèce », résisteront à cette société aliénée. Aujourd’hui, on peut nommer ces derniers les « Bioconservateurs » qui se méfient et redoutent cette domination de la technologie sur l’humanité.