L’Homme et l’Univers : toujours d’actualité
Qui sommes-nous : la réponse par la philosophie
C’est une question que vous vous êtes forcément déjà posée, et croyez-nous vous n’êtes pas les premiers et vous ne serez certainement pas les derniers. Nous avons déjà étudié cette question de l’Homme à travers l’Histoire, ainsi que les réponses apportées par la science. On est gentils alors on vous a fait le résumé des trois grandes théories qui déterminent nos origines. La première est que l’être humain vient de la terre, du sol, de la nature, comme une plante. C’est l’image de la Terre-mère que l’on retrouve ici. Cette idée se verra soutenue par les théories matérialistes* et évolutionnistes : l’humanité n’est que le fruit du hasard et de facteurs purement matériels, dus à une lente évolution. *conception philosophique selon laquelle la matière constitue la seule réalité substantielle du monde. Cela signifie entre autres que l’esprit (ou l’âme) n’est qu’une illusion, ou bien qu’il est réductible aux mouvements de la matière. (Dictionnaire de Philosophie pour les nuls, First éditions) La deuxième hypothèse est que l’Homme est le produit d’une puissance supérieure (Dieu, par exemple), qui l’a créé en fonction de sa volonté. C’est le créationnisme, dont les partisans, les religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam) ont farouchement combattu les évolutionnistes. L’Homme ne peut être le fruit du hasard. La créature divine est à l’image de son créateur divin dès son origines. Enfin, la troisième grande théorie est la suivante : l’être humain est le produit de lui-même. C’est l’humanisme.* L’Homme est, à la différence des animaux pourvus d’instincts pré-définis (le lion domine, les suricates se cachent), l’Homme peut prendre différentes formes pour s’adapter. L’autre façon de penser que l’être humain se créé pas lui-même consiste à dire que l’Homme, indépendamment de Dieu ou de la nature, est une être de culture, d’esprit qui se fait lui-même à travers l’Histoire et selon sa liberté créatrice. S’il ne possède pas un corps qui vient de lui, il est en perpétuelle évolution à cause des exigences de la société. *Conception dans laquelle l’Homme doit être au centre des préoccupations parce que c’est lui en non pas Dieu, qui est au fondement des grandes valeurs d’existence. ((Dictionnaire de Philosophie pour les nuls, First éditions)
Si vous n’avez toujours rien compris
Bon on peut comprendre que la philo, c’est obscur pour vous. On vous a sélectionné l’avis de différentes personnes qui ne sont pas forcément scientifiques ou philosophes quand à la place de l’Homme dans l’Univers. Les interviews ont été menés par Trinh Xuan Thuan, éminent astrophysicien, qui a écrit un livre, Face à l’Univers, éditions Pluriel, (qu’on vous recommande d’ailleurs!) dans lequel il relate les réponses de ses invités.
Jean d’Ormesson, écrivain français récemment décédé, pensait que « l’univers a été réglé minutieusement pour permettre notre venue ». Pour lui, l’Univers est une histoire à part entière, avec différents personnages , comme la lumière, la matière ou l’anti-matière. Mais il existe également un coordinateur, un artiste, c’est Dieu. Il est l’auteur d’un roman d’une grande audace, puisqu’il réussi à faire partie de cette histoire tout en semant le doute sur son existence. L’autre protagoniste principal est l’Homme, qui pense, qui apporte ou essaie d’’apporter un sens à sa vie. Il a conscience qu’il existe, qu’il y a eu un passé, qu »il y a un présent et q ‘il y aura un futur à l’Univers.
Matthieu Ricard, moine bouddhiste (oui oui!) pense que l’Univers est régit par des phénomènes qui dépendent les uns des autres. Les situations se produisent grâce à la réunion de de certaines conditions et cessent dès que l’une d’elle n’est plus. De plus, tous les êtres sont fondamentalement liés entre eux et qui concevoir le bonheur sans eux est non seulement regrettable mais irréaliste.
Le biologiste et botaniste Jean-Marie Pelt pense qu’avec l’avancée perpétuelle de la Science, l’Homme prend la mesure de sa petitesse. Il peut alors penser qu’il n’existe pas de sens à la vie, mais dans ce cas là, il mène une existence pessimiste et triste. Au contraire, il peut chercher du sens à sa vie, et l’Univers lui montre le voie : la coopération. Par exemple, la vie n’est qu’une succession de coopération ; les quarks et les bosons de Higgs, les plus petites particules de l’atome, s’allient pour former des protons et des neutrons. Ceux-ci vont à nouveau s’associer pour former des atomes, qui eu-mêmes s’allient pour former des molécules simples puis complexes, et ainsi, la vie.
