
Le destin de l’Homme dans l’Univers
Condamnés à disparaître ?
Le réchauffement climatique
Lorsque l’on parle avenir de l’Homme, on parle évidemment avenir de la Terre. Et les estimations des scientifiques, chercheurs et climatologues ne laissent pas présager un avenir viable pour l’espèce humaine au rythme où la pollution s’accélère, le nombre d’humains et en constante augmentation (on sera bientôt 9 milliards d’humains), des questions viennent se poser. Comment palier au réchauffement climatique, alors même que la cause écologique est refoulée par le président de la 1ère puissance mondiale ? Comment palier au manque de nourriture des nouveaux-nés des pays les moins avancés, tandis que 100 hommes se partagent la moitié des richesses du monde ? Comment fournir le nécessaire de vie à tous les êtres humains vivant sur Terre ? Le monde a besoin d’une coalition unanime entre tous les chefs d’État du monde, afin de fixer des règles sur la manière de vivre des humains ainsi que leurs différents comportements, nocifs pour notre planète.
Les facteurs cosmiques
Plusieurs facteurs peuvent possiblement conduire à l’extinction de notre espèce, mais cette fois sur une échelle de temps beaucoup plus importante. Le premier est la collision d’une comète ou d’un astéroïde avec la Terre, qui engendrerait les mêmes conséquences que lors de la disparition des dinosaures. Cependant, ce scénario est très peu probable car les techniques de déviation des corps stellaires, grâce à des fusées spéciales mises au point par la NASA dédiées à cet essor, sont assez perfectionnées pour tranquilliser l’espèce humaine de l’arrivée à pleine vitesse d’une comète sur la Terre. Le second facteur est cette fois-ci imparable : la mort du Soleil dans environ 4 milliards d’années. En effet, lors de sa mort, le Soleil aura tellement grossi qu’il aura attiré presque toutes les planètes vers sa surface à cause des lois de la gravitation universelle, et les aura donc consumées. Cependant, cet évènement est très, très loin à l’échelle humaine, ce qui peut nous laisser le temps de mettre au point des techniques de transport pour rejoindre les exoplanètes habitables exposées dans l’article suivant. Le troisième et dernier facteur est la fusion de la galaxie d’Andromède avec la Voie lactée, prévue dans approximativement quatre milliards d’années (en même temps que l’explosion du Soleil!). Cependant, si l’on pensait être en réel danger à l’issue de la rencontre entre ces deux galaxies, il est peu probable qu’elle implique des collisions entre les étoiles et les planètes.
Le principal ennemi de l’Homme est donc l’Homme...
Colonisation
La recherche en matière de transports avance à pas de géant. Que ferons-nous dans l’espace d’ici un siècle ? Nous ne pouvons pas répondre précisément à cette question, mais si les technologies continuent d’évoluer aussi rapidement que durant les 30 dernières années, on peut imaginer un être humain entreprendre des voyages impensables aujourd’hui. L’Homme sait que son avenir est compté, comme dit dans le précédent article, et cherche donc d’autres « Terres » à conquérir afin de répondre aux besoins futurs d’une population toujours plus grandissante. Le premier objet de convoitise de l’être humain est la planète Mars : celle-ci semble en effet avoir été capable un jour d’avoir abrité la vie, avec les révélations du rover Curiosity sur la présence de glace et même d’eau liquide sous la surface de la planète. La planète Mars est la planète la plus « proche » de la terre, située à « seulement » 76 millions de kilomètres en moyenne, et 56 millions de kilomètres au minimum. Cette distance, avec les technologies actuellement en développement à la NASA (et dont les résultats sont encourageants) pourrait être bouclée en seulement 39 jours, avec un nouveau mode de propulsion sur les fusées. Ces différents faits rendent la planète Mars facile d’accès, et des scientifiques évoquent la possibilité de coloniser Mars, en apportant de la matière organique terrestre afin de créer une atmosphère comme celle présente sur terre qui permettrait de renvoyer les rayons nocifs du Soleil. Un grand projet, appelé Space-X et dirigé par le milliardaire d’origine sud-africaine Elon Musk (également PDG de Tesla), prévoit la colonisation de la planète rouge en envoyant plusieurs vaisseaux avec des humains d’ici 2024. Si l’être humain parvient à réussir ce projet, il aura effectué sa première conquête spatiale en s’appropriant une planète entière, et saura que reproduire un environnement semblable à celui de la Terre sur une planète ne réunissant pas toutes les conditions nécessaires est possible.
Seconde objet des convoitises, mais relevant pour l’instant de l’impossible, les exoplanètes. Elles représentent le principal objet de recherche depuis la découverte de la première exoplanète, 51 Pegasi, en 1995. Ces exoplanètes sont des planètes situées en dehors de notre petit et pourtant si vaste système solaire. Pourquoi en parle-t-on autant ? Eh bien, jusqu’à présent, 1700 environ ont été découvertes dans 500 systèmes différents. Les chercheurs s’appliquent d’abord à chercher des étoiles jeunes, dont la morphologie correspond environ à celle de notre Soleil, puis observent les alentours de ces étoiles afin de déterminer s’il existe des planètes en rotation autour de celles-ci. Les chercheurs sont donc, grosso modo, à la recherche d’un système stellaire similaire au notre, et donc propice à l’hébergement de la vie. Une fois les planètes observées avec de très puissants télescopes installés principalement dans le désert d’Atacama, au Chili, les chercheurs essaient ensuite de déterminer la présence d’une atmosphère, puis d’eau, puis ils estiment la température de la planète. Et s’il se trouve que la planète répond à tous les critères requis (il y en a quelques autres, nous vous avons cité uniquement les plus importants), bingo ! On range cette exoplanète dans la liste non exhaustive des planètes potentiellement habitables (ou habitées), et donc colonisables dans le cas un. Les chercheurs continuent ensuite de l’observer en essayant de détecter une forme de vie extraterrestre (on y revient dans le prochain article).
Cependant, si l’Homme s’obstine à chercher une planète ressemblant à la Terre afin de faire prospérer l’espèce, ces planètes déclarées habitables sont à l’heure des technologies présentes inatteignables. On peut prendre le cas de l’exoplanète Kepler425-B, qui semble être une Terre n°bis : sa période de révolution est de 385 jours (365 pour la Terre), son rayon est supérieur de 2000km à celui de la Terre. Elle se situe à 1402 années-lumière, ce qui signifie qu’en voyageant à la vitesse de la lumière, on mettrait 1402 années à l’atteindre, l’équivalent de presque 18 vies humaines. L’être humain est donc, pour le moment, limité à l’exploration du système solaire. Revenons-y, justement. Si Mars semble être une planète potentiellement colonisable, d’autres candidats pouvant abriter la vie dans le système solaire se proposent. Ce ne sont pas des planètes, mais des satellites qui gravitent autour des géantes gazeuses, notamment Jupiter et Saturne. Le plus sérieux d’entre eux est Europe, un satellite de Jupiter, dont la surface est recouverte d’un océan de glace mais qui renferme en réalité un océan liquide à une température d’environ 30°C sous sa surface, donc propice à l’apparition de la vie.
Afin de mieux comprendre l’univers qui l’entoure, l’être humain a besoin de l’explorer. Cela passe par le lancement de nombreuses sondes et satellites en tous genres. On remarquera par exemple la sonde Rosetta et le robot Philae, qui ont été lancés pour en apprendre un peu plus sur nos origines : le but de cette opération périlleuse initiée par l’Agence Spatiale Européenne a été de comprendre l’évolution du système solaire, car la composition d’une comète est comme celle du nuage de gaz à partir duquel le Soleil s’est formé il y a 4,6 milliards d’années. Quelques dates clés (si tu peux les mettre dans un espèce de truc css ça peut être très cool) :
- 24 septembre 2014 : entrée en orbite de la sonde Mongolyan, lancée par l’Inde, autour de Mars afin d’étudier la surface de la planète rouge.
- 12 novembre 2014 : dix mois après le lancement de la sonde spatiale Rosetta, le petit robot Philae se pose sur la comète Tchouri. C’est le premier atterrissage maîtrisé sur une comète (ESA).
- 6 mars 2015 : sonde spatiale Dawn qui arrive sur Cérès, une ceinture d’astéroïdes dans le système solaire entre Mars et Jupiter (NASA).
- 14 juillet 2015 : la sonde spatiale New Horizons traverse le système situé autour de la planète de Pluton et de son satellite Charon.
- C’est la question qui anime absolument tous les êtres humains. Et elle est l’objet de nombreuses controverses. Si d’autres civilisations développées existent dans l’Univers, pourquoi n’avons-nous pas établi de contact avec elles ? Doit-on essayer de les contacter d’abord ou doit-on attendre un signal de leur part ? Seraient-ils des ennemis potentiels, hostiles au contact inter-espèces ? S’ils existent vraiment, pourquoi ne se sont-ils pas déjà montrés ? Savent-ils déjà que nous existons ? Autant de questions qui méritent des réponses, que les chercheurs essaient de trouver. L’avant-dernière question représente le paradoxe de Fermi, qui a commencé à s’intéresser à la possibilité de contact avec une forme de vie extraterrestre. Ce paradoxe s’énonce de cette manière : « La vie a évolué vite et irrésistiblement sur terre. Il y a plus de 100 milliards d'étoiles dans notre galaxie la Voie Lactée qui doivent pour la plupart avoir des planètes dont certaines susceptibles d'abriter la vie. La vie doit donc être extrêmement répandue dans notre galaxie et une espèce évoluée, bien plus que la notre, doit être capable de coloniser la galaxie en quelques millions d'années. Or, nous n'avons perçu aucune trace d'intelligence extraterrestre. Où sont-ils ? ». Le raisonnement de M.Fermi, quand on y prête attention, est assez imparable. Et encore, il omet le fait qu’il existe autant de galaxies dans l’Univers que d’étoiles dans la Voie lactée (100 milliard). Si l’on prend notre galaxie, on estime qu’il y a 5 % des étoiles de la Voie lactée qui sont comparables au Soleil, et que 22 % des planètes en orbite autour de ces étoiles sont comparables à la Terre (ce sont les pourcentages minimaux estimés), cela fait 1 milliard de planètes AU MINIMUM réunissant toutes les conditions pour abriter la vie ! En admettant que seulement 0,1 % évoluent vers une civilisation, on estime le nombre de peuples civilisés dans la Voie Lactée au minimum à 100.000 !!! Et pourtant, malgré ses antennes radio géantes orientées vers le ciel pour détecter un signal radio, le SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) n’a jamais rien entendu. D’autant plus que nous ne sommes certainement pas la civilisation la plus ancienne ni la plus évoluée (notre planète a 4,5 milliard d’années, certaines planètes en ont plus de 6 milliards).
La volonté d’expansion et d’exploration

L’homme seul face à l’univers ?
Conclusion
Pour récapituler ce si vaste sujet, nous pourrions procéder ainsi. Depuis la naissance de la pensée, qui a conduit l’Homme à comprendre sa place d’exception dans la nature, l’être humain a ressenti le besoin de savoir, de connaître d’où il vient, ses origines. C’est avec les premières civilisations que les mythes expliquant la création de l’Univers et la création de l’Homme sont apparus. Ces mythes et ces croyances ont évolué au fil du temps et des civilisations ainsi que des religions. La philosophie marque également la première volonté de se détacher de ces mythes pour proposer une explication rationnelle de la place de l’Homme dans l’Univers. Mais c’est la science qui apporte un véritable chamboulement dans ces croyances qui plaçaient alors l’Homme au milieu de cet Univers. Au fur et à mesure des découvertes scientifiques, l’Homme est devenu de plus en plus insignifiant face à l’immensité de l’Univers qui l’entoure. Aujourd’hui, l’Homme cherche bel et bien sa place dans l’univers, à travers des missions menées d’une part pour retrouver ses origines et d’autre part pour mieux connaître le système solaire, et grâce aux technologies actuelles les confins de l’Univers. Mais au final, la seule chose dont nous sommes sûrs, et qui peut satisfaire toutes les croyances, est la suivante : « Nous sommes tous des poussières d’étoiles ».