Berliet

Un autre constructeur automobile : Berliet. Cette industrie crée en 1899 se spécialisait dans la construction de voitures mais s’est reconvertie dans la fabrication de camions CBA et dans la fabrication d’obus pour la Guerre. Marius Berliet implante son industrie à Monplaisir en 1915 et construit alors 4 bâtiments afin d’avoir une efficacité dans la fabrication. En janvier 1918, la production de camions atteint le millier.
Berliet est même venu en aide à Renault dans la conception de certains moteurs. Berliet reçoit des commandes massives à partir de 1915 et leur camions deviennent alors les plus utilisés pendant l’époque de la « voie sacrée », route stratégique qui reliait Bar-le-Duc à Verdun. Ces camions atteignaient une vitesse de 30 km/h ce qui n’ était pas négligeable pour l’époque.

Renault

Dans le domaine de l’automobile vient ensuite le tour de Renault avec le char léger. C'est une idée du Général Estienne mais grâce à Louis Renault,l'entreprise signe un accord pour 400 chars Schneider en janvier 1916. En avril 1916, 400 Saint-Chamond sont délivrés. De juillet à novembre 1916, Renault lance une mise en œuvre de production de chars dans les usines de Billancourt. Estienne demande alors 1000 chars légers à Renault. Un changement de tête de l’armée française amène alors à la production de chars à seulement 150 exemplaires.

Laffly

L’entreprise Laffly décide de léguer des véhicules à l'Armée française , notamment leur modèle initial, c’est-à-dire le LL à moteur bicylindre. Quelques autres modèles viendront compléter la gamme en 1918 comme par exemple le LT, un plus gros modèle à 4 cylindres. Dans cette entreprise, Frot croit disposer du moyen de traverser le No man’s land grâce à des roues spéciales ajoutées. Il soumet alors son idée le 1er décembre 1914 par lettre au Ministre de la Guerre. Cette proposition sera alors refusée après avoir fait un essai peu fructueux. Cependant, Frot décide tout de même de refaire une demande en 1915 avec un essai qui lui sera accordé une fois de plus mais cela n’ira pas plus loin car entre temps l’engin sera démonté. Il finira d’ailleurs par remonter l’engin et le vendre aux Anglais. La Guerre n’aura donc pas permit à Laffly de se développer dans des nouveautés industrielles puisque cette industrie ne fournira à la Guerre que des équipements qu’il construisait déjà avant la Guerre.