Latécoère

Au niveau des transports, parlons de l’aviation avec Latécoère. Il naît en 1883 en ayant un ancêtre dans la scierie. En 1912, il décide de créer des ateliers de mécanique au pont des Demoiselles, quartier résidentiel de Toulouse, avec un accès à la voie ferrée. La guerre ouvre de nouvelles possibilités car il faut produire massivement des armes et des munitions. Latécoère en profite alors pour se lancer dans la fabrication d’obus à gros calibres. L’aviation devient alors nécessaire pour la Guerre et surtout essentielle dans le domaine des nouvelles offensives. Cependant, les capacités de production restent insuffisantes. Pierre-Georges Latacoère décide alors d’accepter une commande du Service des fabrications de l’aviation datant du 29 octobre 1917 ayant pour but de réaliser 1000 avions de reconnaissance de type « Biplaces Salmson 2 » pour l’armée. Latécoère se retrouvant avant cette Guerre dans la construction de tramways et de wagons.

Le Salmson 2 doit son nom d’Emile Salmson qui se lance tardivement dans le monde de l’aviation notamment dans le domaine de la construction de moteurs d’avion qui débute en 1908. Sachant que les commandes affluent grâce à la Première Guerre Mondiale, Emile décide de s’associer avec René Moineau, pionnier de l’aviation. Tout deux répondent alors à une commande de l’armée et créent alors un avion de reconnaissance à long rayon d’action : le Salmson-Moineau 1. Cet avion rencontre alors certaines faiblesses, ils créent alors le Salmson 2 qui devient un avion de reconnaissance très demandé. Il devient alors le principal avion de reconnaissance des forces françaises. Il est difficile de tenir la cadence pour l’entreprise Salmson puisqu’elle produit également des moteurs d’avion. C’est donc pour cela que Latécoère est réquisitionner pour fabriquer Salmson 2. Ce qui donne alors naissance à l’aéronautique toulousaine. Le premier appareil doit alors être livré pour le 15 mars 1918. Cette commande engendre un « marché garanti » avec l’État. C’est-à-dire, à la fin de la Guerre, l’industrie sera remboursée. Suite à ce succès, Pierre-Georges Latécoère décide alors de créer une autre usine située à Montaudran, reliée aux voies ferrées, achevée début 1918. Les premiers avions sortent alors en avril 1918 avec très peu de retard et une forte efficacité puisqu’il livre 600 appareils avant la fin de la Première Guerre Mondiale soit le 11 novembre 1918. Afin de mener à bien ses fabrications d’avions , Latécoère demande alors de l’aide à ses amis dans travaillant avec des matériaux tels que le bois, le fer ou encore la toile. Lors de cette Guerre, Latécoère s’est donc reconverti ce qui lui a permit son développement.

Société d'Etudes Aéronautique

Certaines industries vont d’ailleurs voir le jour seulement grâce à l’existence de la Guerre. Le 1 juillet 1917, Marcel Bloch et des amis décident de se lancer dans la production d’avions pour la Guerre et créent ainsi, cette même année, la Société d’Etudes Aéronautique. Ils proposent alors à l’armée un biplace de chasse et de reconnaissance qui sera commandé en un millier d’exemplaires. Mais seulement 115 exemplaires de la série pourront être réalisés du fait du manque de temps. Le 14 mars 1917, le prototype terminé engendre donc un essai concluant. Jusque 1917, pendant l’offensive du Chemin des Dames l’armée perd beaucoup d’hommes et échoue. Le ministre de l’Armement Albert Thomas suspend alors les commandes. En mai 1917, les commandes se rétablissent alors à 1150 exemplaires avec une production lente dans les débuts.