Les JO, une bataille idéologique

5 juillet 1924, . Un rendez-vous historique, une bataille idéologique .1924, Amsterdam était largement favorite pour accueillir les J-O, Pierre de Coubertin les voulait absolument à Paris et a mis sa démission dans la balance. Dès lors, Paris obtenait les Jeux de 1924, laissant à Amsterdam le soin d’organiser les suivants, quatre ans plus tard. Cela suscite l’interret des parisiens eux meme. Meme si cet évènement met en avant la Ville lumière, certains s’y opposent jusqu’au jour même de la cérémonie. Globalement, les Parisiens ne perçoient pas la nécessité d’organiser des Jeux et le Comité olympique français va même jeter l’éponge à un moment donné. l’été 1924, la guerre est un vrai sujet géopolitique. En 1914, le CIO se réunit et s’interroge sur la relance des Jeux . La réponse sera donnée avec les Jeux interalliés, la même année, à Paris, qui auront alors une résonance mondiale. Une question subsistait néanmoins : devait-on intégrer les pays battus ? Pierre de Coubertin a milité pour que l’Allemagne y figure, mais la majorité s’y est alors opposée. L’Allemagne ne rejoindra les Jeux qu’en 1928. Alors que les 44 délégations venues du monde entier s’apprêtent à arriver en France, le voisin allemand est absent. le CIO ne cesse de promouvoir un sport apolitique, alors qu’en réalité, il est profondément politique. Cent ans après, avec le cas de la Russie, la situation est plus complexe car la guerre perdure . Le CIO est sans doute plus flexible qu’il y a un siècle, car on voit bien qu’il hésite.