Sommes-nous seuls dans l'univers ?

Et la pensée philosophique dans tout ça ?



Tant d’avis possibles en réponse à cette question, pouvant dépendre de nos croyances, nos expériences, nos convictions ainsi que nos rêves. Aux extrêmes, nous retrouvons deux pensées bien définies : d’un côté, il est soit impossible que dans l’infinité de notre univers nous soyons la seule forme de vie dotée de pareille intelligence tant celui-ci est grand. Pour d’autres, ce qui est impossible, c’est d’imaginer ne serait-ce qu’une seconde que l’humain ne soit pas la seule espèce vivante dans l’univers et qu’une forme de vie venant de quelque coin du cosmos soit capable de conscience, d’intelligence, de communication développée, de croyance ou de connaissance.

Nombreux sont les éléments qui nous permettent de former un avis sur cette réflexion : on peut bien sûr citer l’art et la fiction, créés d’abord par la conscience de l’Homme, qui influent sur les opinions des jeunes consciences, ou celles qui n’ont pas encore formulé la leur. Ils permettent de donner envie de croire en la possibilité d’autres mondes que le nôtre, d’imaginer que dans ce méli-mélo de planètes, d’astres et de nébuleuses, il y a quelque part, dans cette immensité, une forme de vie, aussi petite soit-elle.

Cette fiction et cet art, qu’il viennent de livres, de peintures, de films ou de n’importe quelle forme qu’ils puissent prendre, inspirent, selon le fonctionnement de l’esprit de chacun, l’intéressement et la curiosité, l’engouement et la fascination, aussi la crainte et le rejet, mais surtout chez beaucoup, le déni.

D’un point de vue terre-à-terre, il paraît évident que dans la telle infinité de l’Univers qui nous entoure, c’est improbable qu’aucun autre être-vivant n’existe nulle part autre ailleurs. Pourtant, la nature même de l’Homme - son égocentrisme et son besoin de supériorité absolue - le pousse à se penser unique, dominant, déjà au sein de sa propre espèce, alors en partant du principe qu’il n’est pas seul, on peut vite s’imaginer que celui-ci préfère penser le contraire, pour garder dans son esprit l’idée d’un monde qu’il gouverne de par son unicité.

A l’évidence, toute l’humanité n’est pas d’accord sur le même point, et c’est bien normal. Chaque esprit forme, au fur et à mesure de sa vie et selon ses expériences et son entourage, sa propre opinion. Fait est qu’on ne peut se baser uniquement sur l’imagination de l’Homme et ses «peut-être» pour déterminer si oui ou non, la vie est présente ailleurs que sur Terre, cette question nécessite des faits, des preuves, des recherches. Malheureusement, la réflexion de l’humain et la débordante imagination qui l’accompagne ne sont pas suffisantes.

Mais c’est bien pour cela que la question est intéressante d’un point de vue philosophique : le simple cerveau humain ne peut en effet pas répondre seul à cette question, mais il ouvre des pistes de réflexion bien diverses et intéressantes à éclaircir et approfondir.

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Source:
Les exoplanètes : à la recherche des nouveaux mondes, Flavien Kieffer