Madagascar et CARE :

A Madagascar, le nombre de cyclones de catégorie 4 à 5 était de 18 entre 1975 à 1989. Il est passé à 50 entre 1990 et 2004. La trajectoire des cyclones a été modifiée par les effets du changement climatique. Désormais ils ne touchent plus seulement le Nord de l’île, mais aussi l’Est.

Le pays est également touché par l’élévation du niveau de la mer ainsi que la variabilité des saisons et des précipitations. Ces évènements menacent la sécurité alimentaire, l'approvisionnement en eau et les systèmes de santé publique.

CARE sensibilise les populations, notamment les écoliers, aux impacts du changement climatique. Nous formons également les populations à des pratiques agricoles adaptées aux aléas climatiques.

Nos équipes renforcent les capacités techniques des comités villageois de gestion des risques de catastrophes. Nous les aidons à mettre en place des systèmes d’alerte et d’information et à mener des travaux d’aménagement et de protection (habitats améliorés, digues, murs de soutènement, abris anticycloniques).
Afin de réduire les risques de crise alimentaire post-catastrophe, CARE promeut également la construction de greniers communautaires.

Les îles marshall :

dimanche 19 juillet: réduction de gaz à effet de serre.

L’archipel de Micronésie est le premier parmi les petites îles à présenter sa contribution à l’accord mondial, espéré à Paris en décembre, pour lutter contre le réchauffement.

Il prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, la source du réchauffement, de 32 % d’ici à 2025 par rapport au niveau de 2010.

Le pays compte aller plus loin en se renforçant dans le solaire, mais aussi l’éolien, les biocarburants et avec un projet d’énergie thermique marine, explique-t-il.

les îles Tuvalu :

La montée du niveau de l’océan aux Tuvalu est si spectaculaire que les autorités ont décidé, il y a quelques années, d’organiser un festival pour attirer les touristes et leur faire prendre conscience du problème. Grâce à cette attraction les touristes à leur tours pourront aider contre cette urgence climatique. Par la diffusion du domaine et l’exploitation de ces cultures.

Les Maldives :

A quelques kilomètres de Malé, la capitale maldivienne, l'île de Thilafushi offre un triste spectacle inconnu des touristes : les ordures des Maldives s'y entassent au point de se déverser dans l'océan indien.

Conscient de ces risques, le nouveau président Mohamed Nasheed, élu fin octobre 2008, a mis en place dès la mi-décembre deux institutions publiques destinées à la gestion des déchets : The Waste Management Corporation Limited et The Thilafushi Corporation Limited. L'objectif de la première est de renforcer le système national de traitement, celui de la seconde étant de se concentrer principalement sur le territoire de Thilafushi.

Par la suite, Mohamed Nasheed a récemment fait savoir qu'il projetait d'acheter de nouvelles terres pour y loger ses concitoyens...et sûrement quelques déchets.

Samoa

Les Samoa ont pris la COP 21 au pied de la lettre, l’objectif : d’ici 2025 l’énergie des îles sera 100% renouvelable. La part actuelle des énergies vertes est de 50%, la majeure partie provient de l’hydroélectricité, le solaire vient en complément.

L’isolement géographique, la difficulté d’atteindre la masse suffisante de déchets plastiques pour pouvoir l’exporter, le coût élevé de la prise en charge des communautés dispersées sont autant de défis que les peuples du Pacifique doivent relever. Riches de leur tradition communautaire, ils travaillent ensemble pour trouver des solutions adaptées à leur territoire.

L'île Cook :

Il définit des stratégies, des actions et sous actions pour la gouvernance, la surveillance, la gestion des catastrophes, la réduction des risques et l’adaptation au changement climatique. C’est un plan «joint» dans le sens où il reconnaît que tous les secteurs du gouvernement auront un rôle à jouer pour lutter contre les impacts du changement climatique

Un plan national d'action conjoint pour la gestion des risques en cas de catastrophe et l’adaptation au changement climatique a été développé pour aider à définir une vision pour « une protection durable et résiliente des îles Cook ».

Une division du gouvernement concernant les changements climatiques des îles Cook a été formée pour se concentrer sur les initiatives d'adaptation au changement climatique. Un outil dont le pays s’est doté pour défendre sa résilience ainsi que pour donner sa réponse aux impacts des changements climatiques au travers du programme SRIC-CC : Soutien à la Résilience de nos Iles et de nos Communautés contre le Changement Climatique.

Nouvelle-Calédonie :

Thibaut a 29 ans, il a co-fondé Caledoclean. Créée en 2012 par une bande d’amis, cette association a pour but de faire participer les citoyens à la protection de l’environnement sur des actions ponctuelles, pour les pousser à faire de même au quotidien. L'idée de base est simple : ramasser des déchets dans la nature en Nouvelle Calédonie.

Depuis, l’association n’a cessé d’élargir ses champs d’action, en multipliant les campagnes de reboisement d’arbres endémiques, celles qui ne se trouvent que sur le sol néo-calédonien, en nettoyant des sites pollués et sensibilisant les populations à l’environnement calédonien. Depuis le début de l’aventure, ce sont près de 410 tonnes de déchets qui ont été ramassés et triés, et des dizaines de milliers d’arbres qui ont été plantés.

Là où l’association fait fort, c’est qu’elle parvient à mobiliser chaque semaine des dizaines de calédoniens pour des opérations de ramassage de déchets ou de reboisement.