Face à l'urgence climatique : Les organisations internationales se mobilisent

Pour contrer les facteurs négatifs qui engendre une urgence climatique, quelques mesures ont été mises en vigueurs ces dernières années.

- Les COP sont des grandes conférences internationales sur le climat qui réunit les États engagés depuis 1992 par la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le 12 décembre 2015, la COP21 s’est conclue sur un premier accord qui prévoit de limiter l’augmentation de la température à 2° voire d’aller vers l’objectif de 1,5° par rapport à l’ère pré-industrielle. Cet accord contient aussi des engagements de la part de chaque pays pour réduire les gaz à effet de serre. En revanche la COP25 qui s’est déroulée très récemment n’a quant à elle pas conclu à des résultats encourageants.

Les politiques climatiques se définissent par des combinaisons d’instruments afin de réduire les gaz à effet de serre donc lutter contre le réchauffement climatique. L’Etat doit donc mettre en place des institutions marchandes capables de remédier à la pollution. En fonction des instruments mis en place on distingue des politiques climatiques réglementaires et économiques. Les politiques réglementaires sont des normes que les agents sont tenus de respecter, ce sont donc des contraintes. On peut citer comme exemple les nombreuses réglementations sur le transport (limitation de vitesse), sur l’agriculture (pesticides) mais aussi sur les infrastructures publiques (isolation). Pour que ce soit efficace, il faut des contrôles suffisants.

En ce qui concerne les politiques climatiques économiques, il y a deux types d’instruments. Dans un premier temps il y a la taxation qui applique le principe du « pollueur payeur », c’est à dire que les producteurs qui polluent payent des taxes donc pour continuer d’être productif, ils doivent baisser leurs pollutions sinon les coûts sont trop importants. De plus, cette taxation rapporte des fonds à l’Etat qui réinvestit ensuite dans la lutte contre la pollution. Dans un deuxième temps, le marché des quotas d’émissions, en vigueur depuis 2004 est aussi une politique climatique économique. Ce marché consiste à limiter les émissions de gaz à effet de serre par la fixation d’un total d’émissions autorisé par l’Etat. Cependant, l’efficacité de cet instrument dépend de la capacité des acteurs économiques à moins consommer et moins émettre de gaz à effet de serre afin que les droits à polluer baissent et qu’à l’inverse, les agents qui polluent plus supportent un surcoût remettant en cause leurs compétitivités.

On voit donc bien que certaines mesures ont été mises en places mais elles ont des limites et n’ont qu’un poids plutôt faible sur l’urgence.