Aspect philosophique et moral
D’une certaine manière, chercher sa place dans l’Univers, c’est chercher notre place par rapport à « tout le reste » dans l’Univers. Ça nous ramène à nous se demander pourquoi sommes-nous là, soit pourquoi existons-nous. Ainsi, cette quête ne se limite pas à un aspect spatial, mais comporte bien une figure morale interrogeant l‘existence de l’humanité dans cet amas de vie et de matières constituant notre Univers. Trouver une réponse à cette énigme, permettrait de clarifier l’objectif de notre existence, ou encore de déterminer en quelque sorte, le sens de la vie humaine.
L’étude du corps humain par une approche scientifique, démontre que nous sommes des êtres biologiques constitués d’atomes, aussi vieilles que la création de l’Univers, des êtres de molécules non différents du reste du Vivant. Toutefois l’Homme se distingue bien du reste animal. En effet, il ne se limite pas à une vie animale mais possède bien cette faculté de conscience plus élevée que chez les autres êtres vivants, lui permettant d’acquérir un large recul et de réfléchir sur son existence.
Au temps des premières civilisations, les premiers visionnaires s’interrogeant sur la place de l’Homme dans l’Univers fut des religieux. L’humanité ayant acquit en ces temps, bien trop peu d’expériences dans les domaines scientifiques, il ne pouvait qu’observer les événements et les interpréter. Cette mission était généralement pris en charge par les penseurs de ses sociétés, qui étaient souvent associés aux religions, ces penseurs étaient appelés différemment selon les cultures : druide, prêtre, moine, medium, prophète, clerc etc. Ils se donnaient ensuite le devoir de répandre leur perspectives au reste de la population. Beaucoup de représentations de l’Univers furent développées par différents groupes idéologiques au cours du temps. On appelle ces représentations des cosmogonies, l’ensemble des théories de la formation et des représentations de l’Univers. (Liens vers les différentes cosmogonies)
De ce fait, ces théoriciens ont été amenés à placer l’Homme dans ces univers, tentant ainsi de donner un objectif à l’existence humaine. Toutefois, ces recherches ne fut que très rudimentaires pendant plusieurs siècles. C’est seulement au 19ième siècle, lorsque le philosophe Friedrich Nietzsche formule pour la première fois le désir de « donner un sens à sa vie » que la question de l’existence pris vraiment de l’ampleur. Selon lui, une vie dénuée de sens est inutile. C’est là le principe d’existentialisme défendant que tout Homme se donne lui même un sens à sa vie et n’est déterminé par des êtres divins ou surnaturels.
Néanmoins, cette perspective n’est pas commune à tout être humain. L’Humanité ne formant pas une unique unité de pensée, puisque tous les individus ne partagent pas les mêmes doctrines de l’Univers et de la vie, on peut considérer que certains ont trouvé un sens à leur existence et en ont déduis leur place morale dans l’Univers. Toutefois, d’autres restent sûrement incertains et cherchent toujours et continuerons de chercher.
L’Homme est un être énigmatique en comparaison aux autres êtres vivants, il s’est doté d’une capacité à réfléchir sur son existence. L’Univers tel que l’Homme le définit a toujours représenté le monde qu’il connut. De cette manière la vision que nous en avons n’a cessé de s’accroître : de Colomb avec l’Univers s’arrêtant aux océans, à aujourd’hui, les limites de l’Univers s’étendant jusqu’à 13,7 milliards d’années. Ainsi, la place de l’Humanité au sein de l’Univers évolua aussi de façon proportionnelle, l’Homme pris conscience de sa minusculité face à la réalité de ce qui l’entoure. Enfin, par une approche philosophique et morale, on peut conclure qu’on ne peut attribuer une place définit à l’Humanité ou encore à son existence dans l’Univers, puisque cela dépend des croyances de chacun. Nul ne pouvant considérer sa doctrine comme étant une vérité générale.