Un antique système inchangé 
 
      Depuis longtemps déjà, depuis l’Antiquité en fait, l’astronomie a très peu progressé en terme de vision du ciel, des astres ou même de l’univers en lui-même. Les seuls éléments ayant évolués étant les outils permettant de montrer différents aspects de la représentation géocentrique du monde.

Une parution inspiratrice
Galilée contre l’Église
          Mais en 1543, une parution relance cette vieille science qu’est l’astronomie. Effectivement, à sa mort, Copernic (1483-1543) publie son livre De revolutionibus où il écrit ses hypothèses mathématiques à propos d’un nouveau système qui serait lui héliocentrique. Étant uniquement des hypothèses, l’Église ferme les yeux et ne rebondit pas sur ces écrits… 
 
         Puis le temps passe et de nouveaux astronomes voient le jour. Tous ont alors pris conaissances des écrits de Copernic, et ils vont s’en inspirer et tenter de prouver ces hypothèses. Il y a Tycho Brahe (1546-1601), Johannes Kepler l’assistant de Tycho Brahe (1571-1630) et le fameux Galilée (1564-1642) qui sera celui qui mènera la majorité des expériences. Le but des scientifiques va alors être de trouver de nouvelles choses dans le ciel qui ne sont pas forcément reliées à Dieu, même s’ils restent pour la plupart très pieux. C’est alors un combat entre science et religion qui va s’engager. D’un côté les religieux qui défendent le vieux système de Ptolémée plaçant la Terre au centre de l’univers, de l’autre Galilée et Kepler défendant le système de Copernic mettant le Soleil au centre. Et entre les deux côtés il y a Tycho Brahe proposant un système mélangeant les deux : le système géo-héliocentrique. (Aussi appelé système de Tycho Brahe…)

Le système héliocentrique :
le Soleil est le centre du sytème solaire.

         Finalement, après un procès contre Galilée et quelques choix liés aux discussions de l’époque, le système géocentrique est abandonné car jugé dépassé par l’Église elle-même. Et c’est le système de Co.. Thyco Brahe qui est accepté et appliqué ! Pourquoi ? Tout simplement car ce système a au moins pour avantage de garder la Terre au centre de l’univers. L’Inquisition (juridiction de l’Église catholique qui s’occupait des propos et des personnes hérétiques…) décide de prendre des mesures : elle fait interdire le système de Copernic, et fait juger ses partisans. Ainsi, son plus grand défenseur, Galilée, se voit forcer d’abjurer en 1633 tous ses dires et ses écrits quand il était pour Copernic. La vision de l’Église s’impose dans l’Europe, le but lorsque l’on observe le ciel reste de recevoir des informations de Dieu.
Lunette de Galilée
La vérité 
 
      Ce n’est qu’avec les expériences de Newton, de Bradley et de Wilhelm que l’héliocentrisme est enfin prouvé à tous en 1838. Cette fois, l’Église n’est plus en mesure de contre-dire et d’imposer sa vision. La vision scientifique, ayant pour principe de chercher toujours la vérité et la précision, devient dominante.

Point science !
    Les premières lunettes, fabriquées par les hollandais, permettaient de grossir les objets trois fois maximum mais l’image était floue. Ces lunettes ont donc été considérées comme des jouets par les gens de l’époque. Mais Galilée y a vu un potentiel énorme. Les lunettes étaient faîtes d’une forte lentille convexe et d’une faible lentille concave (procédé qui réduit fortement puis puis grossi faiblement l’image). Galilée décide d’inverser et de mettre une faible lentille convexe et une forte lentille concave : ce qui va permettre au final d’obtenir une image fortement grossie et nette.