Un héritage ...
 
    La vision du ciel par les hommes ainsi que l’utilisation des observations, sont des principes très centrées sur la religion à cette époque. Effectivement, les observations et les calculs menés par les scientifiques et mathématiciens de l’antiquité sont repris et réutilisés. La base mythologique est gardée, mais dans le contexte de l’Europe occidentale la religion catholique s’impose comme détentrice de la compréhension du ciel (du savoir en général d’ailleurs…) et voit dans l’astrologie les messages de Dieu.

... sans réelle évolution
 
      Les technologies vont juste être légèrement améliorées afin d’être plus précises, mais il n’y aura aucune avancée majeure. L’astronomie est étudiée, mais c’est bien l’astrologie qui va être importante au Moyen-Âge, on ne regarde le ciel ou n’observe les déplacements des astres (comme le Soleil) que pour leur signification et se repérer dans le temps. Toutes les recherches liées aux autres possibilités que le système géocentrique seront souvent étouffées, mais surtout peu lues et peu prises en compte. 

Une vision religieuse 
 
        La vision de l’Univers est donc celle écrite dans la Bible. La Terre est au centre, là où réside la création de Dieu la plus aboutie : l’Homme, et tous les autres astres, au nombre de sept en comptant la Lune, tournent autour de la Terre. C’est une vision géocentrique héritée de Ptolémée qui ne sera contre-dit, en Europe, que plus tard.

Remarque ! 
Vocabulaire !
     On peut remarquer qu’en Inde ou au Moyen-Orient, certaines visions héliocentriques voient le jour dès le XIIe siècle. 

astronomie : science, liée à l’astrologie, qui vise à l’observation des astres dans le ciel. Ces pratiquants cherchent l’origine, l’évolution et les propriétés physiques et chimiques de ces mêmes astres.